Conséquence de la malbouffe

Une alimentation raffinée, industrielle, provoque excès, dysfonctionnements puis chronicité qui fait le lit des maladies dites de civilisation.

La nourriture des plats industriels préparés comme celle des « fast food » connaît un véritable succès mais propose une alimentation trop riche en acide gras saturés, sucre et sel raffinés, en produits chimiques dont l’acrylamide cancérigène. Elle est également très pauvre en vitamines et en fibres végétales et l’on peut également y trouver du suif de bœuf, du dextrose et du gluten. Cette nourriture a mauvaise presse mais plaît aux gens pressés, stressés, inconscient du lien entre la façon dont ils se nourrissent et leur état de santé ou de mal–être.

Le mélange des saveurs sucré salé et acide avec les sauces ajoutées aide,  selon une étude publiée sur le site danger-santé.org , à « calmer » les problèmes émotionnels et le stress de ces consommateurs. Bien évidement au lieu d’aller voir la cause de ces problèmes émotionnels ou de l’excès de stress les personnes évitent la prise de conscience et le questionnement et compensent avec cette alimentation addictive.

Sur le long terme cette alimentation  apporte un  cortège  de dysfonctionnements, l’acidification du terrain, la diminution de l’immunité et la perte de vitalité cette nourriture étant également totalement « morte ». Cela fait le lit des dysbioses qui créent un terrain inflammatoire permettant le développement des pathologies chroniques et dégénératives. En effet la dysbiose, de plus en plus courante chez de nombreuses personnes installe le mauvais état du micro biote (flore intestinale) et une hyper perméabilité intestinale, la paroi intestinale du sujet est endommagée, ce qui entraîne une malabsorption des nutriments, des carences et le passage d’éléments qui encrassent l’organisme, augmentent entre autre le taux des radicaux libres dans le sang, l’inflammation et le vieillissement des cellules.

Une étude a montré qu’une heure après un repas dans un fast food il y avait une augmentation de 125% de radicaux libre dans le sang, 175% après deux heures et 138% après trois heures. A plus ou moins long terme pour la santé les dangers de cette alimentation sont le surpoids, les maladies cardiaques, l’hypertension artériel, certains cancers, le diabète surtout gras, les troubles de la vésicule biliaire et la dépression.

La naturopathie conseillera des aliments à index glycémique bas, la suppression du grignotage, la réduction voir la suppression de la « junk food » , des céréales et sucres raffinées , des mauvais gras et la mise en place d’une alimentation vivant . Le naturopathe individualisera  le programme alimentaire du consultant selon sa constitution d’origine, son tempérament et sa diathèse et  proposera en lien avec la personne un réglage alimentaire progressif adapté à son terrain et à ses capacités, sa détermination de manière à recouvrir ou préserver sa santé.