Prévention & Sophrologie, le duo gagnant

La Haute Autorité en Santé (HAS) définit la prévention ainsi :

La prévention consiste à éviter l’apparition, le développement ou l’aggravation de maladies ou d’incapacités. Sont classiquement distinguées la prévention primaire qui agit en amont de la maladie (ex : vaccination et action sur les facteurs de risque), la prévention secondaire qui agit à un stade précoce de son évolution (dépistages), et la prévention tertiaire qui agit sur les complications et les risques de récidive.

Mais force est de constater que la plupart d’entre nous, consultons un médecin, un spécialiste, un thérapeute quand le mal est là… Qui n’a jamais entendu son ostéopathe dire « Venez me voir deux fois par an en prévention plutôt que lorsque vous êtes bloqué ! » ?

A ce titre, le postulat de la Médecine Chinoise est intéressant. Il s’agit d’inverser la démarche en consultant dans le but de continuer à être en bonne santé et par la même de prévenir les éventuels points faibles. La quête réside bien dans la pérennité d’un équilibre corps/esprit et non dans la guérison immédiate d’une maladie. Chercher le bien-être avant tout plutôt que de subir les conséquences d’un déséquilibre.

Alors comment intégrer cette philosophie de prévention ? Comment devenir un préventeur pour soi-même ?

Parmi les techniques possibles, la sophrologie par son action prophylactique (empêcher l’apparition, l’aggravation ou l’extension des maladies) a toute sa place. En développant une meilleure conscience psycho-corporelle de soi, chacun peut être plus attentif à ses besoins, aux dysfonctionnements ou aux signaux que son corps envoie.

Sur quoi la sophrologie peut-elle agir ?

Quelques exemples :

  • L’anxiété & le stress : reconnaitre un état, apprendre à réguler son anxiété/stress, savoir respirer, se ressourcer et prendre de la distance,
  • les examens médicaux : se préparer à les vivre en mobilisant ses ressources, les aborder avec sérénité et confiance,
  • l’observance de traitements : devenir acteur de sa démarche de soin, être à l’écoute de soi, prendre soin de soi, (ré) investir son corps,
  • le sommeil : apprendre à gérer ses troubles du sommeil, savoir se reposer, mettre en place une stratégie positive pour un sommeil réparateur,
  • Etc.

Décider d’intégrer ou de réintégrer la prévention des déséquilibres au fil de sa vie quotidienne ne peut qu’être bénéfique.
La sophrologie prophylactique est une méthode adaptée et, selon l’expression de Pierre & Edith Schwarr, sophrologues suisses, une façon « d’investir dans sa santé plutôt que de payer pour sa maladie ».